Irham,
Purificateur vent du désert,
Breton, Indien, et mer,
Observateur des Oiseaux
- Ici, tout nous paraissait si beau -
Eternelle romance
plus légère que plume blanche,
Irham,
dessus notre Zone de silence
(Ici, Briser L'Hybris - Ego des suffisants,
Briser les cœurs de pierre)
Toi qui ne sais donc mourir à toi-même,
Ouvre les yeux :
- Ce n'est pas l'or qui brille, mais bien ton cœur brisé
(Expérience des Irradiés du mal),
Aie visage d'enfant,
qui est le plus doux des minois,
qui respire douceur et joie,
Paix !
A cœur brisé, douceur d'Amour !
Carapace défaite
au plus nu de tes plaies
sur qui souffle le feu du vent
d'une pénétrante compassion, Irham, Irham,
Vent des âmes pures,
Encore devient-il béant,
Encore suppure-t-il purulent,
C'est en toi feu d'Amour
qui embrase ta Joie....
Car qui es-tu, toi,
ami, mon semblable, frère d'humanité,
quoi, qui es-tu à côté des plaies
de ceux qui n'ont plus rien
cyclone et tornade passés
sur la "blessure du monde" ?
Va, mon semblable, meurs à toi-même,
tu le peux, je suis passé par tant de morts !
Ton cerveau est un livre
ouvert au vent d'Irham
qui tourne toutes les pages
dans le désordre souvent
de ta vie ;
Le passé revenant
dans le présent
Le futur laissé à l'avenant
des souffles ;
va, mon semblable, ami, frère d'humanité,
meurs à ta hauteur toisante,
Je suis passé par tant d' Eole !
Reste de pages marouflées
se tournant au mors du vent rigide
au bruit du vent plus sourd -
Là, ton cerveau fait le pitre !
Il rame....
Va, semblable ami, mon frère d'humanité !
Il nous faut bien une vie pour se trouver,
à traverser tous nos Déserts !
Irham, la belle affaire...