A la mémoire humaine Onan fit solitude à main seule tendue vers ce qui ne sera plus, une descendance de rien et de néant, pas plus que blanc la page dépourvue de texte vivant.
Femme d'Er, aîné de Judas, Tamar fut donnée.
Quelle splendeur préparée fait-elle donc la percée
du jour embelli d'une naissance autre ?
Rouge écarlate soleil sur l'horizon d'Ys-ci
planté dans la demeure du ciel tel un bâton souverain
et jusqu'en toute vieillesse un fruit pour nos demains...
Sceau céleste, bâton de pèlerin
Marcheur sur le cordon de l'horizon au triomphe des palmes
Et le vent dans les arbres féconde la nudité bénie des interdits qu'alarment
les passants
à sève drue répandue sur le sol, seulement -
Lumière d'Eros cachée en nos ténèbres de Logos !
Là-bas comme ailleurs, n'est pas Rahah qui veut !
Qui deviendrait-il Ange femelle pour l'Humanité éternelle ?
Qui vient pleurer ici-bas toute une nuit durant à inonder d'amour tous les amants du monde - consolés sans qu'ils ne deviennent vos ennemis ?
Voici des larmes sacrées gravées en le coeur de chacun.
Le seul bijou qui vaille - Amour - blesse autant qu'il brille !
Et quel pas de visiteur entendons-nous au palais de nos nuits qui scintillent
sans qu'Osiris dans son bois sculpté ne marie les faux amants sans les fiancer au JE SUIS ?
O Miséricordieuse Tendresse, qui en nous blesse nos fidélités ?
Sonne et tonne une brèche en nos failles narcissiques !
Est-ce l'azur que voici qui s'effondre dans le jour si mûr ?
Le fruit ruisselle d'une semence interdite au passage du nouvel Etre...
Faute de féconder leur page a pu paraître...
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