Tournai-la-Page ("Je m'en vais"...)

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Voilà, je m'en vais vers Tournai, laissant la page libre de mon Blog.
Il se peut que j'y revienne ; il se peut que non, comme précédemment évoqué, marchant, je pratique
la philosophie du peut-être : au matin, savons-nous tout ce dont contiendra une journée entière ?
Elle contient  tant  d'imprévus que nous vivons à la grâce de ce qui nous parvient.

Paraphrasant un titre d'Echenoz,  "je m'en vais"  (Minuit, 1999) ...
"Il faut tourner la page / changer de paysage " nous a chanté, nous chante encore Nougaro
(Overblog - Deezer ne me permet pas d'en placer la musique, excusez -les),
chantons ensemble,  chantons, partons.. .au Large,  vers le grand  Large...

Lecteurs de tout sexe confondu, il se peut que j'en revienne pas !!!
Kenavo du site, en ce cas,
et merci de m'avoir lu... Bertrand

Rajout de Kenavo : ce Blog a lui seul tient lieu de livre... (si POL ou autre venait à y regarder !)







** Musée du Compagnonnage de Tours (Compagnon sur le départ du Tour de France avec sa malle
à quatre noeuds - fin du XIXème siècle - réalisé en acier, laiton et cuivre, en 100 heures de travail ;
par Jean BOURREAU  dit   "Tourangeau Coeur Fidèle",  Compagnon Maréchal-Ferrant du Devoir..)

Carte 1er Jour du 1-06-2001 trouvée sur Quimper (en 2008)

Comments

[letemps-d-uninstant]

Bonsoir Bertrand,Je suis d'accord avec vous, le virtuel peut faire des dégats et créer un véritable état de manque surtout lorsqu'il y a bug !!! L'habitude génère le manque? cette "putain" d'habitude qui nous enlève tout nos repères dés qu'un état s'arrête. ces relations virtuelles et éphémères aboutissent à quoi finalement ? On donne un peu de nous sans se dévoiler complètement, on sait pas à quoi "l'autre" ressemble, ni comment il vit de l'autre côté de son écran ! Moi aussi, je suis en stand bye, ce qui me parraissait comme nécessaire à la naissance de mon blog, me parait complètement dépourvu d'intérêt aujourd'hui. Contente de vous avoir lu et d'avoir partagé quelques moments agréables... dans ce monde de l'illusion. Bon courage pour votre roman. J'ai décidé de moins m'interroger ! A une prochaine fois peut-être !Amitiés Bérangère

[Saint-Songe©]

Ah bonsoir, bérangère !! De retour de Tournai, je demeure sur mon avis tranché de ne rien poursuivre ici, ne pas se bercer d'illusion est mieux... Seules les vraies rencontres comptent ,
enrichissent, verbalisent la vérité de soi, enrubannent l'identité dans toute sa quête non virtuelle (l'écran a l'effet du trompe-l'oeil, beau mais immobile et faux !!) Quelquefois même, ça fait
très très mal !!! Je vis l'instant, justement !... Bien à votre suite de jours (sans Tiersen ! Ai pensé à vous, quelqu'accordéoniste en jouait sur Lille, hier !!!) Bertrand vous tirant le feutre de
politesse...

[Michael GRABARCZYK]

Bertrand,Ce n'est pas la première fois que tu m'appelles "l'ami lillois corsé"... Pourquoi corsé ?Je te le demande corps et âme.MG

[Saint-Songe©]

Bonjour, du bon matin, ami corsé qui s'interroge beaucoup, intrigué par si peu car voici la réponse à ta supplique qui contient elle-même le mystère
sur lequel tu peines à trouver le Sésame (Pour Michaël, Sésame de moi, ouvre-toi !!) :
Le corps, c'est   l 'âme , mon ami, et, il fut un temps, aux premiers temps où je vins, je crois, vous évoquiez avec
Nadège le fait que vous fûtes corse , et, par ton nom, et, te lisant, je me suis dis que tes textes sont corsés (appuyés, soutenus, serrés comme le café du Nord, Lillois : corsés, donc :une compilation à la César, pour
aller plus loin), voilà tout le mystère éclairci (l'escalier de l'explication, l'ai-je bien descendu ? Tes "corps et âme" sont-ils bien soulagés de
le savoir, de l'en connaître ?..) Avec Maupassant, son fils spirituel,  Flaubert a été l'un de mes premiers maîtres de style que je recopiai entièrement ainsi que Fracasse, dans mon
enfance, j'ai apprécié que tu en fasses l'écho, surtout que c'est "l'Education" que je me recopiais.. Bien à ta continuation Blogiste, et salut d'exil à ta Communauté, Bertrand

[Michael GRABARCZYK]

Bertrand, mon ami Bertrand... Quel triste aveu ! Quel libre choix !La journée est pleine d'incertitudes... elle n'en demeure pas moins prévisible. Ne sommes-nous pas maîtres de nos décisions ? Ne sommes-nous pas nos propres guides face au destin ? La journée qui débute est celle que nous voulons vivre. Le soleil se lève sur nos initiatives. La journée sera nôtre parce que nous sommes ce que nous désirons être. MG

[Saint-Songe©]

Ne te chagrine pas l'ami, il y a longtemps que j'y ai songé, depuis les gros beugs... Il faut savoir trancher, couper les vieilles branches, lâcher les cordes, les amarres afin que le bateau
parte...Je prends ce libre chemin, le pas décidé, le coeur franc, c'est que le virtuel est parfois blessant, j'en ai fait les frais !...Entends aussi Jacques Brel : "beaucoup de bruxellois
voudraient chanter à Paris, mais le plus difficile, pour eux, ce n'est pas de monter à Paris, mais de quitter Bruxelles..." Je quitte Overbug !! Mais je viendrais vous rendre visite, laisser
commentaires si coeur, âme et esprit en trouvent l'écho... Va l'ami, poursuis, toi, ton juste apport professionnel, il aidera tes élèves, et d'autres.. Que ferai-je, moi ?.. Nous ne décidons pas
(de) tout, je crois, mes décisions ont essuyé deux, trois promesses non tenues, ne l'oublie pas !!D'ailleurs, à toi, j'avoue qu'en parallèle de mes poèmes du Blog, j'écrivais un roman, il est
dans sa phase de finition, tu vois : je n'ai pas chômé, c'est le système qui (me) bloque, non guère mon énergie créatrice !!!Mille et un mercis de tes passages-lectures-commentaires, l'ami Lillois
corsé !..(Corsaire ?) Chapeau bas, te serrant dextre, Bertrand