Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 22:00

"Maurice Chabas,  peintre symboliste français influencé par Puvis de Chavanne, est connu pour la grande spiritualité qui se dégage de ses œuvres. Né à Nantes, il a passé la plus grande partie de sa carrière à Paris, haut lieu du mouvement symboliste, exécutant des décors souvent monumentaux pour des commandes publiques (Mairie du XIVe arrondissement de Paris, mairie de Vincennes, grande salle du Train Bleu, buffet de la gare de Lyon-Perrache). En marge de celles-ci, sa création était constituée de toiles imprégnées de mysticisme (Néméa, le Poète évoquant les formes, L'Ange de la Justice, et de nombreux paysages et vues maritimes). Il disait à propos de lui-même qu'il était "animiste, ce qui veut dire un chercheur de l'âme, de l'individualité des êtres, de la pensée intime qu'ils caressent, de leurs élans...".
" SPIRITUALISTE-CHABAS.jpg

 

Nous marchions toi et moi, tous les deux comme des ombres blanches sur le chemin de la lumière, ne t'ai-je pas offensé de mes égarements, ô mon âme adorée, toi que j'épaule et qui me soutiens, nous marchions dans le silence, il fallait bien que mes pensées doutassent - sans fin, dans la solitude, on se demande où en sont l'indécision d'une route et la différence des sexes, nous doutions...

Nous instaurions le dialogue en solitaire, toi et moi, égarés quelque peu sur la terre, revenant en rêve du douaisis en fantasmant sur Remiremont, la pensée jaillit et bondit en un saut dans l'esprit comme en mille...

Nous avancions sur un chemin sans même avoir quitté mon siège où je rêvais pour deux, observant ce tableau de Chabas le Nantais.

O Toi et moi, comme nous avons songé à nous en allés vite, mais non, l'étincelle d'une idée n'incendie pas la forêt des pensées i .  Etais-tu jeune fille de vingt ans, j'en avais le même âge, chevillé à ma cinquantaine pourtant si masculine.

Nous marchions à l'aveugle, indécis et différents.

Nous allions droit devant le désespoir si le doute avait perduré.

Fort heureusement, le soir nous apporta cette clarté céleste à blancheur de ces robes ; androgyne, je te parlais de secrètes méfiances ; nous en rîmes.

Et la rime vint d'elle même : si je t'émeus, tu m'aimeuh !...

Tout est bien.

En ma terralité comme en ton céleste, nous avions simplement divagué dans la brume....de mes sottes pensées vagabondes, infantiles quelque peu.

Te plais-je en corps ?...

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
<br /> Blog(fermaton.over-blog.com).No.2- THÉORÈME CÉZANNE.<br /> <br /> <br /> LA GÉOMÉTRIE DE L'ART.<br />
Répondre
P
<br /> Très joli ! Merci Bertrand, et merci aussi pour ton recueil que j'ai réceptionné ce jour... Belle soirée<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Bonnes découverte / lecture en ce cas ; reçu vôtre, tout en découpés spirituels....<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Après avoir méditer longuement sur cette belle page, la fatigue se fait sentir, il est temps d'aller dormir!<br />
Répondre
S
<br /> <br /> A espérer au moins que les rêves furent beaux !<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le blog de Saint-Songe
  • : Journal Poético-Littéraire Spirituel
  • Contact

Recherche

Pages