Vider un rien, y'a-t-il tout qui surgit ?
Deux mesures de sable, prenons la mer pour vase.
Boules d'écume saupoudrées de farine de soja.
Et voilà la terre qui vénère les épines d'épicéa -
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Vider un rien, y'a-t-il tout qui surgit ?
Deux mesures de sable, prenons la mer pour vase.
Boules d'écume saupoudrées de farine de soja.
Et voilà la terre qui vénère les épines d'épicéa -
Sainte Thérèse d’Avila passait-elle par là ?....
Oh, it's human remains, don't touch that ! Love's death ? Ô vie saine, calme, bien ordonnée.?
On patiente quoi dans le Musée du Monde ?
Transpercé de brindilles de solitude et de silence
saule à souhait et seul arbre de sapience
le peu de jour desservi tel un plat de pluie
sans pour autant être entamé d'heures pieuses
Qui donc ici prie ?
Sous les fleurs de mille mondes flottants
la vie déborde sur le chemin du Plateau débordant
de lotus orné d'autant de chrysanthèmes
Vie-mort partout
dont par leur porte ouverte
pénètre les soleils noirs tachetés de boue
en position de cruauté passive cause de tout
qui absorbe la lumière au plus profond de leurs absurdes douleurs...aux heures soumises du soir.
L'OEIL HUMAIN Vénère les écrans comme s'ils étaient un Dieu à contempler quotidiennement pour éviter d'avoir à observer Sa propre destruction d'humanité, via tous les incendies grecs et turcs, de toute l'Europe du sud, suite aux fortes inondations belgo-franco-allemandes...Et, d'autres tremblements sismiques à répétition, prieurs agenouillés devant un AUTEL gigantissime...sur la prédelle duquel est sculpté la formule de BASHÔ : Voici un vieux bol à soupe et son couvercle non souillé par la suie du monde.
Le vieux bol : la terre ; son couvercle, la voie lactée, la Galaxie d'Andromède en guise d'outre-monde... L'été annoncé jamais arrivé, j'ai soixante-trois ans, et suis toujours là devant mon vieux bol à soupe et son couvercle non souillé par la suie des instructions mondiales à travers tous nos écrans desquels tout un chacun semble obnubiler, dépendre, répondre à chacune de leurs injonctions, dès le lever, la re-connexion faite, l' Œil humain capté, rapté par mille et une images démentes et de messages urgentissimes ou captieux, tous et toutes, l'ensemble de l' HUMANITE terrestre y allant de son seul et unique avis soit près d'autant de milliards d'indivis-dus que de pensées contrariantes et contraires...
Approche ton petit brasero, on écouterait le cœur d'un autre fœtus dont l'Œil, déjà, captivé par l'écran allumé vers son berceau, saurait de quoi Dieu lui causerait d'une prochaine Résurrection catatonique, monde intérieur replié sur lui-même cachectique, tel un simple petit noyau d'abricot sec...sur lequel encore serait étrangement gravé pensée de Bashô :
- Matin de neige tout seul je mâche du saumon séché...
La nuit commence à tomber, me sens bien seul à ramasser mes idées à les trier comme des baguettes...au son d'un ocarina...de nouveau Monde...
Les épines de la Transsubstantiation... - Le blog de Saint-Songe
Devenir pleinement ce sang-là dans ce corps-ci, Christi de nos sollicitations, à Être digne d'incarner le Dieu venu, qui est qui a été qui sera... Qu'est-ce qu'une vie humaine, hormis cela pui...
Jean Cousin, dit le Père
Peintre français (Sens v. 1490 – Paris v.1560).
Enième jour
on a disposé
huîtres moules au sol
allumé feu
sous marmite de riz
brun
à pluie nocturne
et qui pèle un kaki
s'approche près de lui
le Canif de la Nuit
Un feu mourant qui surgit
depuis une rue de Brest
et l'on dira L'Aiguillon
(rue de l'Aiguillon) -
Rien n'est plus fort que la nécessité (EURIPIDE)
Il faut bien que la pensée voyage et contemple, si l'on veut que le corps soit bien (Alain).
Poisson voilier More Fetish Not a fish
Il pleut des questionnements, il pleut des étonnements, il pleut des refontes de l'adaptabilité qui niche en tout homme face à des principes changeants aussi brusquement qu'inattendus...
Gagnons l'Espace du Jour de Sérénité