Val à Val aimé à mare
Vallée d'aucune histoire
Ville ville à campagne d'ici voir
De téléphone je n'ai plus de fixe
La ligne a été brusquement coupée
Rien n'est plus fixé
On revient de devant depuis le dernier
De l'envers à l'endroit du firmament ambulant
Les poètes jonglent avec les étoiles
Et j'entends rire l'Univers
de bon matin sans plus aucune voix
humaine sans bien ni mal ô mon vieux mon bon
Gaspard
Toi qui pleurais de mer aussi
L'écume des vagues à l'étreinte du ciel sans diction
Le ciel est Grand silence autant que mon logement
Maintenant déjà suis-je arrivé là-haut ?
La ligne fixe est comme définitivement coupée
Sans plus d'ancêtres que maintenant il faut reprendre
L'ordinaire du passé sans futur de poème à pieds
Libre est la rime qui sait se taire
Comme ma Ligne fixe en terre
Coupée
Qui donne le sein-ci Temps
à l' heure qui passe dès l'aubaine de l'aube revenue
L'enfance prend du temps
même celle de l' Univers (c'est amusant)....
Le langage de l'espace pas plus haut que trois pommes
En somme deux trois mots suffisent à Dieu
dans l'instantané des peuples de Sa création
dont il ignore paix cogito et guerre
d'un combat l'autre de ces pauvres marionnettes
sans queue ni tête
tout est castré
de val en pis de montagne en village et de ville à val
Vois : - Je n'ai plus de ligne fixe hier une main-fantôme
me l'a coupée....
A qui maintenant vais-je téléphoner
sinon que par télépathie
de là à ici ?
Vois : je suis un pauvre clown sans son nez rouge
La terre est fixe et le ciel bouge...
Les étoiles fixées là-haut s'en vont aussi dans LA PAROLE
de L ' Univers
Il fait bien grand silence maintenant et je pense sans ligne
Punition d'enfance :
- Allez, môme de moi, fais tes cent lignes !
Allô quelqu'un là-haut Pardon Je n'ai plus de fixe
Ma ligne est coupée net ainsi qu'une ambition jadis !
Ce jourd'hui : ARLEQUIN PETITS PAS DE MOTS L'HIER !