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NADI SHUDDHI

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En un appartement du quatrième. On la mate. Tel du dédain hautain d'un professeur d'université qui, spécialiste d'un auteur, n'a que faire de qui lui apporte une complétude à un sujet-témoin qui prend le blâme avec intégrité, élégance, pour replacer de la couleur de sa vie ainsi que plumes de paon. Roue du temps. Roucoulement. L'homme du quatrième, nu, derrière un paravent de grillage vert, il se touche à se manuéliser, visant, fixant, la demoiselle vendant au mieux ses brins de muguet.

Comme. On le mata dans la cour de récréation. Après. L'humiliation continua dans les wécés du préau. On sortit les portables. Chacun fit le selfie de la fiotte, ordonnant telle ou telle pose.

Les ravis trouvèrent leur jouis-sens, à en lire à haute voix leurs rêves éveillés, via les paginations de leurs nombreux fantasmes remontés de la surface du sous-inconscient qu'il lui balancèrent à la figure (leurs envies, leurs promesses-de-lui faire, du tu-ne-paies-rien pour attendre...)

Et, dès lors et partout, en commençant par la fin, chacun-chacune retrouve le début, le selfie qui refleurit toute vie (je selfie, tu selfies, il selfie, nous selfions, vous selfiez, ils ou/et elles selfient ; quiconque ne se selfie, la vie n'a plus goût de rien)... Tout le temps, l'objet-écran, en poche, à reprendre en main, rectangulaire, et, toc-toc-toc clic-clac dans la boîte, on se recule un peu pour flasher la vendeuse de muguet qui tient en main un bouquet de sa confection, assise sur son trépied, face à sa table (1, 2.50, 3. ou 5 euros muguet agrémenté d'une rose ; au choix) de jardin, au coin d'un trottoir d'un carrefour, en sortie de Providence, quartier du Nouveau Monde... Un couple. Possible : des parents, une famille, un couple d'amis. Ils apparaissent de loin ainsi que des connaissances se retrouvant. Là.

Un coin paisible. Hier : 600 manifestants, une agression à la C.A.F... Répit.

On siffla la fin de la récrée. Lui. Il resta prostré, tout nu, au fin fond d'une toilette souillée, aux murs tagués, accroupi, en fœtus façon Sorrow, dos contre le mur crasseux. Son cartable, balancé par la porte battante, d'une main inconnue : tiens, v'là ton truc, pinquin !

Un autre rêve pour fortune d'évasion. Il en sortit un cahier à spirales sur lequel il avait notifié sa Quatrième dimension (au lever, j'ai gagné l'utérus cosmique, le pays des rêves ; l'analyse est une lyse anale)... On le disait en avance sur son temps, il traînaillait deux classes au-dessous de celle où il dût être ! Avec les « grands » comme on disait à l'école des garçons où aucun sexe féminin ne se vit que dans le mental de qui, comme ce vilain-là, dût aussi n'avoir pas les attributs masculins. Une virgule recroquevillée sur deux bourses riquiqui accolées. Ce qui suscitait bien du raffut : allez, fais-nous voir ton erreur, allez quoi, montre-nous ça... Une photo, c'est pas méchant.... Oui, le devant, c'est comment ? En tout, il faut expérimenter.

*

 

Au deuxième jour qui tonne la commémoration de la bougie de Vinci qui s'éteint au bras du Roy le pleurant, il se trouve qu'un corps-matière a été déniché en fin d'une voie forestière, en croix, piqué des pointes d'une machine agricole plantée là, ainsi que Croix de Saint-André, dénudé total, les orfévreries du mâle ôtées, laissant un trou béant de sang et d'entrailles pendouillant qui aurait sûrement questionné l'esprit d'un Bataille en batailles. Un ou une agresseur avait laissé une photographie de son acte, planté à un des clous de l'appareil aussi rectangulaire que le lit de mort du peintre de la Renaissance, des palmes de branchages en guise de baldaquin peint en rouge-sang. Quelqu'un, en mal de reconnaissance, avait dû se prendre pour l' Ingres de la région.

Il avait photographié la scène du crime. L'agonisant, en bandaison. L'écoulis spermique bien répandu sur la plage du nombril et ventre, jusque avant que la main meurtrière ne décidât d'en retirer les sœurs Brontë, la dague phallique et un peu de bas-astral pubien. Des petits bouddhas. Curieusement installés à ses pieds sanglés aux chevilles d'un collier de chien à chaque. Trois : l'un se bouchant les oreilles, l'autre les commissures quant au troisième, aveuglé d'un bandeau ainsi que la Justice doit suspendre, bien égal, deux plateaux : coupable, présumé-innocent. Disposés face au corps supplicié, ces trois petites statuettes peintes, taguées d'un : - Merci de tout cœur !

*

Autour de ça. Plaine déserte. Champs labourés. La forêt de Lanoué, au bramant des cerfs, dès Mars. Des billets de cinq, dix et cent euros, éparpillés, retenus par les buissons d'orties. On eût pensé à un dispatching rituel (des Portes Celtiques au lunaire d'Halloween), voire à un dépouillement sans intérêt, l'auteur(e) du crime n'en voulant pas à son argent, mais bien visiblement à son sexe-primable. L'inexplicable de l'inexprimable, bien exprimé dans cet épinglement de corps-matière dénudé sur les pointes de la machine agricole dressée ainsi qu'une paroi Bauhaus à même le sol accidenté, au sortir d'un chemin que ne pouvait connaître qu'un couple d'habitués. On dit : couple. Car des mégots de cigarette, plusieurs, et de marque différente, étaient demeurés, là, au pied du pauvre équeuté, castré, éventré. Il n'y avait qu'à s'intéresser à ces détails pour s'octroyer le luxe d'être un petit diable soi-même, signant ça, à selfier, pour preuve et pièces à convictions, jouant ainsi les détectives privés.

Car un passant était venu là. Un curieux. Et, c'est vous. Lecteur découvrant l'acte abominable. J'en suis désolé.

C'est vous qui vouliez absolument voir, ça-voir, percer-voir, admirer La caméra-esprit en poche de vos corps-texte : cortex, cervelet, matière grise. Précise mémoire. Ah oui, ça me rappelle vaguement quelque chose, un film, ou une séquence vécue lors d'un mariage... La salle était comble. Les mariés à la fête, et au chant. Puis. A voir penaud et triste, le neveu de quinze ans mal placés parmi les enfants (il n'y avait plus d'espace libre aux placements des assiettes et verres adultes, lors du plan exécuté par la mère qui balança à la figure dudit qui tenait à être placé auprès d'une telle dont il matait, espérait voir et toucher les seins-nichons lents et bombés sous une robe qu'il devinait déjà d'une transparence vulgaire et provocatrice, qui balança un : toi, t'ira avec les petits, tu les surveilleras, ne discute pas, c'est comme ça, c'est encore moi qui décide, non, je suis chez moi, c'est ma maison, et t'as rien à dire...)

Vol au vent, qui la baise éolienne, la pluie.

*

Alors. A le voir de sa place éloignée si blafard, blême, pleurnichard. Tête basse. La mariée se leva. Fila droit sur lui. L'emmena par la main. Dehors. Comme ça. Alors que ça valsait, tangotait, jerkait et slowlait à changer constamment de cavalier-cavalière dans l'espace réservé à la danse, en fin du « T » des tréteaux ajustés les uns aux autres, ça chantonnait des airs grivois, qui excitaient plus d'un fantasmeur, elle se plaqua au mur, près des escaliers, souleva sa robe de mariée pile à niveau du triangle mouillé de la petite culotte, face à ce blêmissant, lui lança, après un fougueux et vif baiser (toute la langue) : baise-moi, déchire-moi la culotte, vas-y, fais, prends ton pied, et ne va surtout pas le répéter à ta mère, ou je te gifle, baise-moi crétin !...

La gémellité orchestrée à la hâte, même au vu d'un groupe de mômes, filles et garçons jouant qui aux billes, qui à cache-cache, qui à chat-perché (Chlam et Gobie), qui à la ba-balle, la mariée rabaissa sa longue traîne (de traînée, elle était connue pour une marie-couche-toi-là) et lui, rentra son pinceau dégoulinant, tout tremblotant de la peur du puceau (d'avoir mal fait ? d'avoir péché – le sentiment de culpabilité bloqua toute envie naturelle et pulsionnelle de l'être soudainement devenu animal... ? d'avoir été surpris, peut-être par une fratrie jalouse (j'la baiserai bien aussi, moi...) ?...), le mini-slip jaunâtre à motif Cézannien ( Une Moderne Olym­pia (1873-74) ) - dans le pantalon débraguetté, qu'il rezippa autant que faire possible...

*

Mais où t'était encore passé, toi ? lui envoya la madré, venu le chercher, cause du pleur d'un quarteron de délaissés en bas-âge, tu devais ne pas les quitter des yeux, on t'avait pourtant bien dit ça, non ?

La gifle dans la nuque le fit remettre à sa place...

La mariée alla tomber dans la bassesse des mœurs humaines, la souillure de l'âme humaine. Tout spirituel commence par le crade.

Il ne retrouva que très longtemps après ses esprits, tel un site inacessible qui occasionnerait ce message : maintenance serveur défectueux : retour prévu pour 10H30 (après avoir mentionné : 8h15...puis 9h30)

 

Les familles, défaites ainsi boules de laine (La nuit, tous les chats sont... Yin-yang / Bonnie-Salem miaulaient dans leur invisibilité...), elles-mêmes miaulant leurs adieux-à-bientôt-à plus...oui, on se revoit, les portières qui claquent, les moteurs qui, à leur tour, ronronnent, et toussotent, et démarrent au quart de tour pour les plus huilés, bref, tout ce foutu monde se sépare.

A l'arrière de la XM ramenant la famille X, lui, ce dépucelé, à se laisser bercer du paysage qui défilait sous une lune bien ronde, engrossée de lumière, et, songeant à sa cousine qui avait (déshonoré) dérangé sa mystique du catéchisme, il lâcha un : - et encore une ! Un meurtrier est en chaque esprit de femme ou d'homme...


*

Point trop certain qu'au retour, il goûte à plus de joie d'avoir goûté et vu tout ça, de près, ainsi qu'une liberté de libidineux de premier âge, une souffrance rentrée rongeait sournoisement sa psyché enfantine (ou infantine), au percuté du repoussant (oral, anal, phallique et substituts), à lire son refoulé dans les cavités de la façade de ses rêves suivants, diurnes et éveillés ; contraint d'uniquement couché avec... son ours en peluche au flanc de son frère aîné dans le même lit double, par mesure de sécurité financière et d'économie persistait à lui répondre sa mère à chaque fois qu'il lui soumettait l'achat d'un petit lit-à-lui, pour lui, et dormir seul.

 

Elle l'envoya paître d'un faux étonnement :

- ah tiens, et pourquoi subitement tu veux dormir seul, ton frère te réchauffe, au moins, non ?

Ca l'était. Oui. Sauf qu'aux gestes osés, l'oracle des dieux valait pour le syndrome des Littératures précédent un long travail des rêves analytique, aussi épuisant qu'éprouvant.

 

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Published by Bertrand DELPORTE - dans po-éthique écritures journalières Oniromancie
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YIN AMÉLIORE
LE YANG AMÉLIORÉ
 
 
🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🐠🌜Déroulez-moi...🌛🐠🐠🐠
 
YIN AMÉLIORE LE YANG AMÉLIORÉ DE MON AUTOPORTRAIT
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DRAPé BLEU

Nudité sur plage Sable fin sans vent ni le tocsin du Temps

d'un jour éclairé d'une pâleur de veilleuse

tel un Romain dressé pour combat de gladiateurs

loin de scène tragique 

proche mer musicale enceinte d'harmonies

spectrales de génie

- qui se joue du livide gagne sur le sordide, cul nu 

de l'inconnu en son vivant squelette...

- la plus belle des beautés cache ainsi tous ses os !...

Osseuse nudité musclée comme il se faut

moins sotte poitrinaire que triste sombre faulx

au rythme modéré des vagues de l'andante marine

bronzé à l'acajou sculpté ce fessu s'y devine 

draguer le gros Ankou

- tel ange du grotesque ! -

qui dans sa superbe ordonnerait : à genoux !

Auprès de lui, mort fluette, sa voix rirait de l'appel ténébreux...

Oh bel amant au drapé bleu !

chanterait-elle cette mort à morsure d'un féroce baiser...

toute bleue encore à tout l'enlacement depuis l'épaule posée...

La Vie est un tombeau à ciel ouvert dont le mal est linceul...

puisque pour les enjoués de la cône ( la Mort) amour de havre...

Hâve paix de corps musclé d'efforts voluptueux...

de douce soie plastique tout le reste, noueux...

Holà, baldaquin de luxure, lit d'enfer, vois ce Paradis !

Tout spasme râle, et tout râle soupire à souffrance de nuit

en plein jour dénudé, vieux marin, jardinier, Over Lord !

Recherche Amitié d'ambre....sur Pornichet, Saint-Nazaire, La Baule...

 

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  • La vie est faite d'illusions. Certaines réussissent, ce sont les autres qui constituent la réalité
  • Le plus beau présent de la vie est la liberté qu'elle vous laisse d'en sortir à votre heure
  • Que choisir ? Tout, dans la vie est affaire de choix. Cela commence par la tétine ou le téton  et cela s'achève par  le chêne ou le sapin
  • Rêvons nos vies, vivons nos rêves
1 /   « loneliness » 
ou de solitude, capacité de retrait, d'isolement et d'enferment (en vie autistique, ou psychotique)...
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https://youtu.be/y8b042h8GmM

 

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