De relier l'individu à Tout l'Univers,
D'unir le multiple à l' Unité,
Chaque quotidien renoué d'avec l'intemporel,
Chaque instant présent au Grand Ailleurs,
et ce dernier à l'Au-delà où le vide est Tout,
La vastitude du genre humain centré sur le Divin
sans pays d'origine autre que la vaste Terre
préférant le Cosmos à cette vaste Terre ,
Tu te recentres ainsi
ayant été longtemps mis sur le bas-côté du monde,
dans les ornières et les clapoteux culs-de-basse-fosse !
L'année du Tigre commence aujourd'hui...
Confiance et Détermination dans la Lumière des Anges
de laquelle ils sont tous nés sauf un
- Apaisement :
Aie vision plus claire dans la conscience de ta destinée
(cette harmonisation avec ton propre vécu sans te révolter
contre ce curieux chemin de vie non voulu)
Apaisement, Soleil intérieur :
Ouvre les fenêtres de ta maison corporelle
en amont de toute méditation :
dans la transparence de soi s'inscrit et se voit
La réalité de tout autre que toi -
Éclat Po-éthique :
Beauté, Liberté, Vérité d' âme douce...
(Le poids de l'argile ramène vers le bas-astral
qui désobéit à "La" Lumière de l'esprit
qu'Adam lui-même reçut
devant qui les Anges s'inclinèrent et se prosternèrent
sauf un, feu souterrain, Prince porte-lumière,
le souffle du mal dans toute âme perdue !)
Religio :
- Garde vertu contemplative dans la satisfaction divine,
prie, médite, garde foi
(ce "sentiment accompagné d'une connaissance sacrée")
"Vivre, c'est agir, c'est lutter, c'est vibrer et faire vibrer les autres...
C' est vraincre ! " (Cardinal Mercier)
Tu marches dans le "désert", mais Dieu te "divinise".
Tu erres, mais Dieu t'accompagne.
Tu cherches le sens de l'existence, or Dieu te guide.
Tu ignores où tout cela te mène, or ton pas vient de Lui.
Même à te tromper de chemin
(si tu ne marchais que pendant les beaux jours, tu n'irais pas loin !)
Calme et stabilité sont le Nom qu'il emprunte pour soigner ton inquiétude,
ton épuisement comme ton excitation devant les pulsions positives/négatives.
Son Énergie fait ta sérénité.
Sa Force infinie, ta constance.
A la guise du Désert, Il n'a ni lieu ni temps.
Ton bonheur est le Grand Ailleurs (contrairement à l'inévitable "ici et maintenant") !
Granum sinapis "grain de sénévé", poème de chaque instant.
Le pas de l'esprit est le plus important.
E T E R N I T E
Souffle parfait en pleine harmonie avec la vacuité cosmique pleine de sens, spirale d'un rien pur, la spiration de l'Inspiration.
Ciel d'aucune pensée, à l'écoute seule qui garantit la foi quand aucune oeuvre n'est visible, le visage effacé par aucune présence physique, chez moi, je goûte à ce mystère du "grand désert", où je laisse entrer le "Ego sum qui sum", unique "visiteur" d'essence lumineuse et Parole éternelle au coeur de mon profond silence, empli de ce "Je suis celui qui suis..."
Il n'a aucune image ni aucun nom, il les confond tous en l'unique et semblable potentialité de son Humanité aux multiples visages et noms. C'est la spiration.
(2000 ; crédit photographique Doaré ; Douarnenez)
A l'aise dedans.
Silence, à la muse Écho.
Écho-Logie ?..
Bio-Sphère, vie de l'Univers.
La diversité dans la Maison du Monde.
Que ne savons-nous pas ?
La nécessité d'être là.
Quelles sont nos obligations ;
Notre corps est-il le nid de nos émotions ?
La Poésie des "petites choses"
est "fiction vive" de la Rose.
Ange qui souffle
une "brise mouillée"
"Pluie et rosée"
Rosée et bruine
gelée froidure
glace neige
éclairs nuages
Vent
montagnes
collines
plantes
fontaines
Puits
mers
océans
fleuves
poissons
oiseaux
bêtes
enfants
Anges
"bénissez le Seigneur" (Daniel)
Gloire à l' Ici
Puissances et Vertus
Pluie
Grandes et Petites
choses proches
et sensibles
Cibles
de l'émerveillement
Gloire à l'Instant
Placiers de l'Aube
Glaciers de l'onde
Beautés du Monde
Blessent Laudes
Au-dessus des jours
sous les voûtes nocturnes
au coeur des "Présences"
A l'eau quêtée
- Parler !
Le chant est seul.
Ici
Le poème protège le lecteur
"Louez le Seigneur"
L'ange me l'a "donné"... !
L' ange de l'enthousiasme °
° enthousiasme : "Dieu en soi ; transport divin"
Un an durant, en un dojo Zen de Quimper, ai pratiqué "la contemplation du mur", Zazen devant la blancheur, Zazen devant le bonheur d'être là, Zazen devant les pensées qui s'en allaient d'elles-mêmes, nuages de l'esprit filant, par l'effet Zazen du non-attachement, un non-corps, qui est le bon corps, sans être "le corps" ; l'acquis de cette année-là m'apporte encore la Paix de l'ici et maintenant, dès qu'à observer les obstacles, il me faille convenir de m'en séparer.
Le bonheur d'être là, devant la contemplation du "mur virtuel", cette fois, quand ce n'est pas celle de la blancheur d'une page.
La pacification du mental, elle se nomme "pi-Kouan".
Le Christ avait lui-même dit : "Je vous donne ma Paix, je vous laisse la Paix"...
Paix, c'est pi-Kouan, "la contemplation du mur"...intérieur !
Pi-Kouen, en-corps :
- Peinture et musique chantent un Bonheur du monde souffrant, que vaut la Poésie, la Sagesse "Sophia-Maät" semble ailleurs, une jeune fille de Manet... ?
Un réel retranscrit dans une toile imaginaire, réelle elle-même.
Un poème s'étend sur les rivages des émotions.
Ici, le mur est d'eau, que je contemple ; à quimper, il était comme couvert de lait, blanc.
Un miroir inverse et change le temps en ce qu'il réfléchit du mouvement miré perpétuel.
Le mur du fond du monde est courbe.
L'esquisse d'un horizon "autre" fait reflet autonome.
Immédiateté mobile.. peu profond.
L'inexpliqué qui s'ajoute au présent naturel et compris dans l'évidence de nos jours....
Profil "perdu" de Proust.
Fumée, vapeur volatile d'un Temps absent.
Les grands boutons du ciel de nuit, les étoiles, remplacent nos lumières artificielles.
Projection de nos fantaisies et de nos folles espérances.
Voeu fait à la filante : - une autre existence, une vie toute intérieure !
Voix ronde de l'optique lunaire dans le bleu onirique de la nuit.
Tréboul est alors autre chose, Tréboulchose, pour mon oeil...
Le ciel répond à mon désir attentif, d'une émotion esthétique.
Gros dodo au dojo de l'Univers, d'au-delà "d'une présence-absence"...
Mélancolie.
Voir le lieu finistérien bien autrement qu'il n'est à l'ordinaire.
Nouveau regard sur l'esquisse qui reflète notre monde menaçant de manière d'un moment
qui dure, fraîcheur qui colore notre colère modèle.
L'homme est l'homme qui occupe un lieu dont les atours deviennent appâts : - Un nu d'Olympia
usurpé par le miroir du Temps qui vieillit la jeunesse d'une peau libidineuse.
L'oeil pense, la pensée s'absente, la main impersonnelle se dégage dans le nulle part de la "caverne"...
Énigme d'une inquiétude... qui flotte dans l'espace : - Une joie !
Source de lumière.
Contemplation du mur des vagues au soleil d'hiver depuis le balcon d'un muret des Plomarc'h.
C'est l'ici-maintenant dans l'un peu plus loin dans le présent, hier.
Ivresse simple. Livre refermé sur la plénitude humaine. Hier.
Bonheur ivre d'une sobriété. Dès maintenant.
"Ce qui est oublié n'est pas regretté" (J. Heywood) -
(dernier de tableau de Manet - Bar aux Folies ; 1882)
Détail original : il signa cette toile sur... l'une des bouteilles, lequel peintre ajoutait rarement sa signature
(qui regarde qui, quoi, où, quand ?.. : Pi-Kouan)