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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 06:54

Demain est un "noeud lunaire" : "Je" par(s)t  (appel de mon fils, Simon de B.G);
ce jour  "racine", lune montante,
je jardine secrètement, l'âme sème et rend la ronde..................

Sans me retourner sur un passé, j'aère et décompacte les mottes en oeuvre, Echange et Songe, palier riche-
palier pauvre, palier colorié (couleurs Nadège N+D, source Bérangère),  palier sombre de la mémoire où  le
ciel paraît courtois mais dont les nuages voilent la "pleine lune" du Jourd'hui, qui n'a plus sa clémence ;
 ..................................................................................................................................................................................................                                                                                                                    ne discute plus, tais-toi.... (dixit mon âme)

Plus haut encore, la Captitude, la mémoire refoulée qui fait branchages de masques : nos ciels de traîne de
pensées dérisoires en foule de mêmes en proie à l'agitation permanente.
C'est, Eluardiennement, le "Dur désir de durer (1946)", racines des pleurs : y-a-t-il bien un autre monde ?

De cela, quelque part, à l'écriture penchée ( l'arbre de Soi ), en elle sourd la vie de nulle part, bien meilleure,
car fluidique, là où l'air ânonne la pétole, surprise d'un souffle si léger qu'il n'en est pas, sinon "pneuma",  ce
vent-haleine céleste en distille les fleurs, depuis, celles de l'âge (je suis jeune, il est vrai, mais combien déjà
vieux, un demi siècle en allé !...) ; l'abeille conspue un pollen fileté de nectar abortif, et, qui porte qui alors en
mon patronyme exilé : D'El'Porte ? Qu'est-ce qu'il "trans-porte", et vers où ?..

Mienne culture pour les cuisants échecs, que le propos de "Deuil" de Barhtes (Journal, au 31 mai 1972) :
"Ce n'est pas de solitude dont j'ai besoin mais d'anonymat ; changer le travail analytique en vrai "travail"
d'écriture", donc, aussi, pour moi............

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 07:31
Bruine,
                                                                                                                                  
ruine de pluie pleur de lactance lancinant qui recommence en première instance du mode Luni-solaire
Le temps tombe dans l'espace d'une heure qui s'effrite n'est-ce pas là vie lasse
N ' espace
au thé chu dans la tasse du matin sans goutte du lait maternel de l'Univers  Pleur

Communiquent-elles entre elles les gouttes de pluie
Bruine aux données qui s'évadent
du clocher d'église qui vient de sonner matines ?

                                                                                                   Bruine-ruine,
Montagne de la Déesse blanche au sein de l'espace sauvagement plissé
(En l'homme, aucune erreur du Monde n'a été trouvée.......... Pourquoi pleure-t-il ?)
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 06:35
La pluie nettoie toujours les souillures de l'espace
    Le sommeil malheureux gémit et brûle
                    Aller au-delà des espèces Dépasser les lieux fermés
    de la Mémoire du Temps



                    L'Homme
                    n'a jamais eu peur
                    de l'espace

                    mais du temps
                    qui passe
                    où Dieu se prélasse

                    au présent
                    des coeurs
                    
                    Délivrance :
          (Périgée dans seize jours...)                    
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 19:18
                                                      

Corps morcelé = corps, mort scellée ; l'un conscient, l'autre pas ;  et, ce pas de côté,...
Personne n'est là dans le coeur de la nuit où les yeux des chats sont déjà chasseurs...

Tu ne les vois pas,  tu les entends, ils  te parlent ainsi dans l'invisible 
d'un temps moins une  heure,  à ce qu'ils peuvent être du Québec :
- Gars, nouveau gars, es-tu d'Alès ?
- Non, à côté de Remoulins..Ca miaule sec, par là-bas..
Le sexe de la femme est la cicatrice du sentiment de culpabilité quand celui de l'homme fait 
"tête de serpent"  rappelant  tout autant ce péché dont le sexe des Anges en est le sceptre  ;
 leurs Paroles forment l'énigme d'une complainte de secrets...
Qui s'en plaindra ?

Consultons les Runes, pour savoir d'où nous viennent ces miaulements nocturnes du fond du
ciel, interrogeons ce bon vieil Alphabet religieux,  nommé Futhark,  qu'utilisaient déjà guerriers
et magiciens pour qui les  vingt - quatre  signes sacrés n'avaient justement plus de  "secrets",
même ce galet neutre dépourvu de signe, baptisé par eux "rune blanche", que lisons-nous, là,
qui nous parle ?

"Mon âme a son secret, ma vie a son mystère"  (Alexis Felix Arvers)  en écho Rousseauiste :
"L'écriture, qui semble devoir fixer la langue est précisément ce qui l'altère..."
(La Parole et l'écriture)






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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 07:22
                                                                                                          

Si tu n'as pas la carte de fidélité de ton ciel intérieur (celle du Tendre) avec toi, l'important est de garder les tickets
d'échange culturels de l'écoute et du langage. Partager/discuter. A tous les modes, par tous les temps.
Et, de croiser la route des séductions évolutives dans la dynamique ambiance de la Joie.
Les coudées franches.
Plus recherches-tu intellectuellement la "demeure" amicale, moins l'existence te la fait connaître.
C'est par l'intelligence de l'âme et par l'esprit du corps (pas de corps sans esprit) que les clés du devenir soi-même t'ouvrent à l'horizon des rencontres. Lune sur les derniers degrés du signe.
La porte des rêves fermée dans l'ombre du corps, fermée à double tour (inconscient / conscient), ouvre l' Oil :
- L ' oeil du langage symbolique pour des échanges de vues porteurs.

Blond griso, un nuage, et l'ouverture prometteuse vers l'étranger (tout ce dont tu n'as pas rêvé) !
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 16:49


- La sourde résonance d'un souffle de vie pure.

Hier, je me vêtais du personnage "blanc" du moine-écrivain sans communauté (le kimono échancré blanc
avec deux velcros sur les côtés), assis devant  La  petite table basse en guise d'écritoire, une tasse de thé
non loin, l'ombre de moi-même, n'écrivant pas, me toisant, vêtue, elle, d'une cape noire qui enveloppait sa
silhouette androgyne, ce qui ne la définissait pas plus qu'un discret franc-maçon, n' écoutant que "le" bruit
de ma plume crissant le parchemin d'étude ;
lumière clignant par l'ombre,  nous étions deux à  nous épier dans l'art d'écrire,  puisque son mutisme im-
prégnait tout mon malaise de la  "composition"  littéraire  :
 -  une marche sur les chemins célestes, au coeur des durées...
 
Je devinai qu'il s'apprêtait à me décapiter...l'envie de persister  dans ma  "démarche" d'écrivain,  espérant
prendre ma place ; aux abords de la nuit,  il aura eu le courage de me l'écrire, et, prenant le style et le stylo,
stylets du genre, au point "aveugle" de mon flanc nu   (que je venais de lui découvrir),  il sut m'inviter,  sans
effort, il sut m'inviter et me convaincre,  en silence,  à me transpercer le flanc gauche,  de cette  fine  pointe,
aiguisée,  taillée en silex...qui en filigranait sa percée profonde et nette..jusqu'à la rate.
"Pour... quoi ?" Un être peut "en cacher un autre" ; le drilbu de la Sophia avait retenti, le souffle d'un courant
d'air s'était déplacé dans la pièce où nous étions,  l'un pour l'autre,  les consentants d' une recherche pure.

Aujourd'hui, je suis l'homme à la cape noire écrivant le Nigredo du "moine blanc"...

Demain sera l'homme en "blanc", décapitant, à son tour ,cet être en "noir" ayant perçu l'impact profond des
épreuves, compris les expériences des  "écritures journalières"  jusqu'à la calcination d'une  Po-éthique :
-   tout ce qui est basé sur le silence d'une poésie   "universelle",   lequel ne s'explique pas, même au-delà
du bien et du mal, cuissons de nos moissons fertiles.


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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 07:33
                                                         

Tel un demi avocat ouvert laissé à plat sur un bout de table, l'Univers pourrira autour de son noyau
en lamelles brunâtres si tant est que l'Humanité n'y prête goutte attentive,
la terre tourne sans fin autour de la lumière solaire
la lune autour de la terre montre éternellement sa face visible
aux hommes qui n'ont de cesse de tourner autour du point lumineux des femmes
lesquelles s'évertuent à tourner autour de leur idée fixe d'enfantement
toute progéniture tournant autour de l'axe défi / limite
se questionnant sans fin sur un avenir qui leur est caché
par ceux qui ne savent plus autour de quoi tourne la "raison d'état"

Tout bouge tout seul
en jours racines / feuilles / fleurs / fruits
selon les phases et noeuds lunaires

Et, si on laissait faire l'Univers ?
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:29

                                                                        Convulsion de la passion de lire
                                                                          du sang des mots sur l'écume
                                                                             des pages transformées par
                                                                                     les yeux du lecteur
                                                                    dont l'orgasme des brumes humides
                                                                trahit le tourbillon des ensemencements
                                                                                   sacrés postpubertaires :
                                                        tel Attis je me châtre pour des oeuvres littéraires

                                                                               Passe une bonne moisson,
                                                                                  il reste encore un Epicure

                                                                      (d' aucuns en possédaient plus d'un...)

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:17
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 11:47

Trop de lumière ?

Psyché, l'ombre, responsabilise nos choix, qui coupe le fil des contagions :
celui des sept péchés capitaux.

Réveillée,  à chair éveillée,  invisible,   laissez  l'ombre  justifier  la   lumière.

L'espace   "intérieur",  qui gagne à être vu,  à l'extérieur du   monde      des
sensibles opposés.

Nous,  les quatre "rayons" fraternels,  sommes à venir te souhaiter le bon
nouveau jour sororal,  ton anniversaire fêté, Maryline.

Tout monde matériel aurait aussi son rayonnement féminin, sitôt purifierait-
il ce dont il rejette des eaux de "sa" transparence en les paysages bruts...

Echo "du pur et de l'impur" Jankélévitchéen(s)  qui roucoule, pour toi ,en ma
mémoire :
"Chercher la pureté, c'est opérer à la fois un travail de théologie négative et
de détachement de la vie ; la pureté côtoie alors le néant..."


    (Psyché, in Wikipédia)

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