Demain est un "noeud lunaire" : "Je" par(s)t (appel de mon fils, Simon de B.G);
ce jour "racine", lune montante,
je jardine secrètement, l'âme sème et rend la ronde..................
Sans me retourner sur un passé, j'aère et décompacte les mottes en oeuvre, Echange et Songe, palier riche-
palier pauvre, palier colorié (couleurs Nadège N+D, source Bérangère), palier sombre de la mémoire où le
ciel paraît courtois mais dont les nuages voilent la "pleine lune" du Jourd'hui, qui n'a plus sa clémence ;
.................................................................................................................................................................................................. ne discute plus, tais-toi.... (dixit mon âme)
Plus haut encore, la Captitude, la mémoire refoulée qui fait branchages de masques : nos ciels de traîne de
pensées dérisoires en foule de mêmes en proie à l'agitation permanente.
C'est, Eluardiennement, le "Dur désir de durer (1946)", racines des pleurs : y-a-t-il bien un autre monde ?
De cela, quelque part, à l'écriture penchée ( l'arbre de Soi ), en elle sourd la vie de nulle part, bien meilleure,
car fluidique, là où l'air ânonne la pétole, surprise d'un souffle si léger qu'il n'en est pas, sinon "pneuma", ce
vent-haleine céleste en distille les fleurs, depuis, celles de l'âge (je suis jeune, il est vrai, mais combien déjà
vieux, un demi siècle en allé !...) ; l'abeille conspue un pollen fileté de nectar abortif, et, qui porte qui alors en
mon patronyme exilé : D'El'Porte ? Qu'est-ce qu'il "trans-porte", et vers où ?..
Mienne culture pour les cuisants échecs, que le propos de "Deuil" de Barhtes (Journal, au 31 mai 1972) :
"Ce n'est pas de solitude dont j'ai besoin mais d'anonymat ; changer le travail analytique en vrai "travail"
d'écriture", donc, aussi, pour moi............