Entre deux ondées, le rire thérapeutique nous adoube ; on y arrive, à l'adoubement sous le martinet du vent, tout le reste à la mer où la pluie va nicher ses gouttelettes de cristal conceptualisées en émission d'énergie première. Homme, nature de feu que l'eau des rêves éteint, te voici adoubé Chevalier des Écritures, et voici ton bréviaire de pluie :
Vis dans les vagues de l'existence, une fois encoléré contre l'humanité meurtrière (tous les ossuaires en témoignent), une fois en paix avec le monde ; Justesse et Patience calment ton feu, discipline à supporter toutes les haines et toutes les fatigues ; les trois corps de toi-même préparés pour la cause : - Cheminement du Chevalier.
Le peu prévaut, trop de choses nous étouffent, le chemin est difficile, chaotique, périlleux.
Ne te charge que de l'utile, n'emmène pas même avec toi les pensées fumeuses, les idées noires, floues, stériles et fanatiques, provocatrices de tensions intérieures : sois un aimant, cela sera suffisant (aucune amitié de la relativité qui ne soit digne du Feu de la Vérité que ton mental peut percevoir afin de chasser de l'esprit les notions encombrantes)...
Les images propulsives de ton Blason émaneront de ta sapience, du repos, de l'immobilité même où s'organisent tous les voyages, ce que je nomme pour toi, adoubé Grand'voyageur. Le verbe Grand'voyager peut ainsi se conjuguer à tous les temps, par tous les vents de la Poésie des Milosz-Jammes-Apollinaire-Hugo-Frénaud-Orizet-Tzara-Bérimont, etcoetera...
Tu te retranscriras par eux, à part, sur un nouveau Cahier illustré de Vie comme des miniatures russes sur laque sous Pouckhine : "Là-bas, je fus et bus le miel ; / Près de la mer je vis le chêne vert / A ses pieds, je m'étais assis, et le chat savant / De me dire ses contes..." pour l'adoubement de ta vigilance !
Prends bouclier de la Poésie, fabrique l'Epée de ton corps-sanctuaire, sans expliquer pourquoi tu les prends à qui que ce soit ; s'il est amuseur de galerie, prends - les , s'il est surveillant de lycée, prends-les ; si elle est une Jeanne d'Arc moderne, prends - les ; ne te questionne pas plus qu'il est vain de chercher les honneurs, ni les éloges, ni l'acquiescement d'autrui (la pluie nettoie toujours quelque chose) ; suis les Voies édictées de toute Éternité par "la Chevalerie Universelle" afin de mieux gagner en maîtrise, le mot "Chevalerie" ne signifie que "Vertu", rien de plus car cette "Vertu" n'est elle-même rien que la "réelle signifiance de chaque hiéroglyphe" qui en compose son mot, lequel est la contrefaçon des lois et des vertus d'ici-bas qui est le par-être de l'être quand seul "peut paraître celui qui atteint le nirvana, l'Etre"... (souvent, par le rire même, le grand esclaffement salvateur... Là est l'Espoir de l'Humanité : rire, pris au "sérieux" du Monde... Vertu de la glotte et des applaudissements... Vertu du Chant, en fin de spectacle, derrière le ris-dos final..)
Deux comédiens de l'Univers ont ainsi tendu un large drap blanc au travers de la scène de notre re-naissance, et, chacun de clamer ensemble, qui re-naissait ainsi au monde chevaleresque :
V ie ; E tre ; R ien ; T out ; U niversel = V e r t u... (du Chevalier) - du rire.
Traquenards du mental : le faire-semblant de l'impeccabilité et des perfections contrefaites.
Ils ralentissent tout cheminement sur la V oie R oyale, la voie sacrée : V ie R éelle.
(Rimbaud l'avait pressentie, qui fut "arrêté" en chemin d'abyssinie : "et j'avais l'affreux rire de l'idiot...")
Déjouer les apparences signifie donc bien "se connaître"... T'offre-t-on un "pôle emploi" pour mieux t'étouffer, refuse-le : les gratuités humaines cachent souvent une traîtrise.
L'âme criera dans la nuit si une chose de la vie est contraire à sa pureté, le refus de déjouer les "apparences" pour preuve tangible de la "présence" de celles-ci, qui appellera ta maîtrise. Faire tes armes est le premier commencement de ton fait de Chevalier de la Poésie sur les chemins de Prose de cette courte existence.
Vacance Éternelle, ai-je dit dans un autre texte, c'est ne plus prendre de vacances mais toujours être en cet état de disponibilité, ouvert et altruiste, quiétiste à l'Ecoute, dépourvu d'ego inférieur, être dans la Joie de vivre par le don des Dieux...
Ces armes du bon rire, l'éclat de voix ,qui fuse de partout où va le rire de bon coeur...
Souvent tu oublies que chacun est aidé, parce que choisi.
Maître de l'Epée de ton corps, tu peux rester debout sur le sol, non "maîtrisé" par l'Epée de ton corps même, mais maître de ton corps à l'énergie sexuelle moindre, car canalisée : "l'être humain est maîtrisé " par le sexe, l'homme est maître de son corps-épée...", sois créateur, non tyran dominateur. Structurations du mental aidant pour l'Edification du Mental fortifié, il convient d'avoir un château d'âme où abriter sa foi de Chevalier adoubé, afin de le dépasser, ce Mental dont les structurations sont aussi, à fortiori, les "ennemies des Forces Cosmiques" d'une Voie dite Longue de l'Utilisateur de l'Epée quand courte est celle de l'Epée de l'Etre devenu "outil utile", car tous les Enseignements reçus du Cosmos et de la vie réelle ne sont que ceux qui te corps-respondent...(correspondent).
A ton corps répondant, maintenant adoubé, reçois la kundalini, dit "Bâton du pèlerin", reçois cette Épée flamboyante, sous le martinet du vent, par ce jour de pluie, lunaire : Lundi.
Dresse ton corps-épée bien droit vers le ciel dans le lieu où ton regard de méditant se posera, afin de sentir au mieux cette merveilleuse Énergie de toi incarner tout ton être renouvelé, baptisé de pluie, adoubé du vent, tout ton corps extrait poco à poco de la lourdeur de ton passé et de celle qui t'entoure encore. Petit à petit, reçois ce corps nouveau, pour ne point effaroucher ton âme, ni apeurer tes nouvelles pensées, ni effrayer ton nouveau mental, ni perturber le monde de Douarnenez-Tréboul qui t'entoure par-delà le cercle des autres mondes des pseudo-vivants englués dans leur longue somnolence... Ris, à l'endormi de toi-même, au dos de ce que tu n'as su percevoir de toi-même. As-tu prié pour tes ennemis, cela est le plus difficile, car dire bonjour ou penser aux amis est chose commune et facile, mais de prier pour ses ennemis, l'as-tu fait, à l'adoubement des Lundis, chaque semaine qui en efface, du coup, toutes les autres, plus mauvaises les unes que les autres car sans un espace de temps pour le rire, le bon rire, le vrai rire qui adoube toutes les tempêtes intérieures en soleil de la Joie, l'as-tu fait, dis, l'as-tu fait, toi aussi blogueur, l'as-tu fait, rire de toi ? de tes ombres ? de tes nuits ? de tes egos démesurés ?..
Non ?.. Je t'adoube... Te voici fait Chevalier du Bon Rire, à la lecture de cette page du Bréviaire du Chevalier...
L'Epée de ton Corps doit ainsi être l'axe droit de ta colonne depuis les plis de ton sourire, c'est l'espoir restant de l'humanité qui est : conscience du Chevalier, Pureté du coeur de curiosité, Droiture de l'âme et Noblesse d'esprit pour le Rayonnement de tout être en expansion. C'est l'Amitié nue... Je vous tends cette main qui contient mon Epée pour l'Adoubement...
Épée plantée dans le Roc divin, Axe de la Montagne sacrée, Axis Mundis, Axe de toi-même, maintenant adoubé...dans l'axe des Lundis...
Reçois ce corps nouveau... par le Rire de Bergson !
CONTINUARA (à suivre...)