Le blog de Saint-Songe

Il est extrêmement plus difficile de "réussir sa vie" que de "réussir dans la vie"... ce qui ressemble davantage à une ivresse passagère menant vite à l'ennui (ou la nuit de soi) que de poursuivre le beau chemin de progression sans haine de soi, et ce, en pleine lumière de ce qu'on est vraiment, si loin de ce que les autres attendent de nous.

Qui donc T'abandonna d'ici-là, que nous cherchons en-corps ?

DIVIN AMOUR ou amour, c'est dit : vain !

(Elle repleure, pour une énième fois : Lors de la rupture d’un lien de cœur, le sujet chagriné essaye de reprendre les bouts de son âme qu’il a donnés.)

Il répond :

Ah, pourtant l'amour c'est pas du troc, d'autant que reprendre ce qu'on a "donné", c'est du vol, puis tout abandonnique est toujours le premier à "reprendre ce qu'il a donné", il faudrait alors savoir pourquoi cette personne-là de votre mot "reprend un bout de son âme", d'autant qu'une âme n'est pas une chose mais une valeur d'être : l'amour est plus fort que la mort, on sait déjà, ça ne devait pas être un "grand amour" pour ce sujet de votre cri de crisis ; l'amour, il sait abattre tous les chagrins (chagrin d'amour dure toute la vie , rappelle la chanson connue ; c'est donc pleurer toute la vie, qu'elle fait cette inconnue-là ?) Tout le Banquet de Platon parle du mot Amour quand tous les Fragments du discours amoureux, évoquent tout votre appel, selon le mot "Je t'aime" de Barthes : j'aime-toi , c'est à dire qu'on soit obligé d'assouvir tout ce que l'un/e attend de l'autre (là, c'est retrouver Rimbaud dans sa formule célébrissime : je est un autre ) : je t'aime ne mesure pas, la mesure de l'amour est d'aimer sans mesure, donc de ne surtout rien reprendre ce dont on a donné, ou alors c'était pas de l'amour, mais une dépendance affective ou des peurs cognitives, voire du chantage affectif , pour cette fausse amoureuse-là. Quand on aime vraiment, jamais on ne compte : je te donne ça à condition que tu m'aimes , d'accord ? souligne un peu votre vignette... Les larmes sont la pluie de la vie d'un couple, fait-il toujours soleil dans la vie d'un couple ? Un couple qui ne sait aimer sans souffrir, ça n'est plus un couple, mais deux abandonniques à se surveiller d'un : qui de l'un va abandonner l'autre ?.. Sans compter l'Art d'aimer, d'Ovide : - Ce "sujet"-là doit donc avoir une pathologie d'abandonnique, celui ou celle de qui vous nous parlez, là. Isn't ? 

Elle ajouta : C'est le travail du deuil d'une relation de récupérer la libido qui a été investie en detriment du Moi

"Nos jugements sur les mœurs se rapportent toujours aux femmes ; on n’estime pas assez les hommes pour tant exiger d’eux sur ce point délicat." (Beaumarchais, préface au Mariage de Figaro)