Il se trouve une force plus logique que l'image, c'est l'existence humaine en espace-temps loisible. Rêve, songe, méditation, pensée vague. Matrimoine de tout un chacun, patrimoine de qui n'a rien. La Romulus de Rome fondée sur la première pierre des années, de siècle en siècle de son caprice, mesura nos dix mois de Mars à December, éclairant les Aprilis, Maius, Junius, Quintilis, Sextilis, September, October, November d'où nous sommes, nous voici, fertilis de cette invention bien réglée comme sur du papier à musique de singes et d'oiseaux bariolés, quid de nos jours que vient consulter la Lune, trente fois véritables plus un, quelquefois, en dépit du bi-sex (tile)...?
- Rome 707 en L'an de Jesus-Christus 2017, plus de çivaïsme dans notre soi-disant civisme ?...
A millième de secondes d'erreur sur des minutes en plus ou moins, notre temps mesuré n'est guère plus visible à l'oeil nu que jadis, à si lointain de Numa qui observit la lune sous l'étrange Romulus, et César qui se vit dans le Soleil, quel oeuvrier conclut notre Planète - si bellement ronde et bleue depuis l'espace, si laide et crevassée, meurtrie en rase-mottes par ses habitants qui en défont la formation géologique autant que l'arithmétique du temps (Giscard dut ainsi changer "notre" minutage d'heure, à la seconde près, pour une décennie avait-il affirmé, jusqu'à perturber le pis des vaches, or nous y sommes en-corps bien dérangé...), c'est vrai, Romulus l'instaura sous l'égide et au nom de son père, César, ces calendes de calendrier à dix, le mois enchanteur, au mois même de Juillet d'alors, Auguste n'y trouvant à redire, ni plus, en Août suivant, le pape Grégoire, quoi ? Quoi ?... Il parapha le tout correct et indivisible, cet espace-temps à dix mois de là... Jusqu'à ce qu'une Révolution des hommes mal lunés, en 1793, renversa toute la table des données grégoriennes... 2700 ans plus tard, nous en fûmes là.
L'image du calendar en pièces de puzzle éparpillées au sol d'un siècle... Lumineux, lumière de la logique humaine ? Quoi, quoi ?...Printemps, été, automne, hiver, c'est plus joli aussi dans le Livre d'heures à compulser autant qu'à voir les Miniatures de Jan Van eyck revisitées en belles images, Sagitarivs arrivant pour la saison dernière... En conséquence, douze mois, désormais, après les remaniements poétiques de la dite révolution sanguinaire : germinal, floréal, prairial, thermidor, messidor (la mère dit plutôt à son bambin criard : mais si, dors !...), fructidor, vendémiaire, brumaire, frimaire, pluviôse, nivôse, ventôse de nos pâles "primaires" (vents tournants), l'ordre des mois nous déboussole, nous sommes déjà en retard de trois au rythme des saisons décalées d'autant... Tout fout le camp ? Plus de freinage !... Le précipice approche, qui n'est pas loin... On tombe dans quoi, logique humaine sans décision de l'Ëtre suprême ? Abrogation des semaines planétaires pour le Jour UN... ?...Noël vient... Ö Pâle enfant..., mais si, dors, dors encore un peu... A-primidi, décadi, tridi, il n'est plus rien de nos prémices raisonnables, n'est-il pas ?.. A Dieu Mars combattant, revenu sur ces terrains-là, c'est Mardi, ce jourd'hui, au bon vieux jour de nos grands-parents combattants, Mardi... Qu'est-ce à dire ?...
Oh trois fois rien, une pensée de Dieu qui s'accomplit, si éternellement dit, au grand tournis des planètes sans que main d'homme ne vienne à perturber le nouveau calendrier, 2017 s'immisçant, sauf politiquement, ....
L'être humain ne sait donc plus rêver à mieux que lui, profondément rêver, si poétiquement vivre, à plus heureux que lui ?
La Pénitente, l'éblouie, l'ardente, qui alla vers le tombeau, certaine de l'y bien voir, y alla pieds nus, dépeignée, à demi nue... Couru de très bon matin pour admirer "le ressuscité"...C'est dit, c'est fait, son cri : - Rabbi !
Il n'était pas ce bon jardinier, mais bien l'apparu dans la lumière du jour-dit, si si... Du tombeau il a bondi, ainsi que de la niche de la nuit, notre nouveau Jour-ci, si si... C'est Jeudi ...
@Artemisia Gentileschi Maddalena Penitente, 1616 Firenze Palazzo Pitti / 1616
Quand alors Marseille se nommait encore Massilia, elle était en-corps là... Puis dans les plis sauvages de la Sainte-Baume, elle erra dans ces lieux désertiques... Certains moines, légers entichés de sa beauté, ils l'ont vu passer par de riches terres de Bourgogne, on y verrait en-corps quelques traces de son sourire dans les beaux cieux que j'ai moi-même apprécié à Vézelay. Lu quelques textes médiévaux dont l'écho de son nomadisme ressemblait curieusement au mien, ah bah tiens, eh oh !.. J'errai, insaisissable et doux, par ces chemins de blé, croyant apercevoir une forme aux yeux brillants, qui n'était que reflet brutal du soleil dans l'or de ces blés-là, mais quand même, ah bah eh oh ! Troublé, d'allure libre, à danser plus qu'à marcher, les longs blés bougeant faisait office en ma mémoire de la chevelure-manteau de la sainte pénitente, oxymore de dévotion ! Je m'emparai de Sa légende pour orner ma solitude aux éblouissements de mon cœur...
A légende dorée, on rédige ces environs romanesques d'été, ah bah oh, eh !
@El Greco, _The_Penitent_Magdalene
Enfin donc, en la ville du confluent (KEMPER) : Odet/Le Steir, attitude de Pessoa sous les diluviennes de Mars en giboulées de Novembre, méchante pluie fondue après rideaux d'averses continues, oui quoi donc, songeant-méditant à la Pénitente : - Sois toujours dans la vie ce qui peut être le rêve d'un solitaire, et non pas le refuge d'un amoureux. Fais ton devoir de simple calice. Accomplis ton mystère d'inutile amphore. Que personne ne puisse dire de toi ce que l'âme du fleuve peut dire de ses rives : qu'elles existent pour te borner"... Dante lui-même s'égare dans une profonde forêt où il rencontre le poète Virgile qui lui promet de retrouver son amour de Jeunesse au Paradis qu'il gagnera en affrontant d'abord les flammes de l'enfer (nos pulsions sensuelles, croyez-vous ?)
Vingt ans d'exil et de fuite,
fatigué, Ravenne l'accueille...
mais il y meurt très vite...
finissant son oeuvre d'un trine Recueil -