Cui-cui coucou, c'est cuit, où ? Y bout le hibou qui savait des arbres l'exact Mi-dit(s) : coucou, cui-cui.. Voilà voici, voilou... Heure démoralisée, sortez du bois, soulevez le rideau des feuillages... Il est l'heure ! Même si tu as encore tant sommeil, il est l'heure de quitter le nid... coucou, cui-cui...Eh oui, je ne suis pas un être humain venu faire une expérience spirituelle, mais bien un être spirituel tentant de vivre une expérience humaine... Le point de vue, ce pas de côté, est ainsi différent, et les horizons plus vastes et véridiques.
Perd-on la vue à tomber dans le nouveau Jour, échappé de sa "prison mentale" - à la méprise d'une emprise ancienne - , à moins que, d'une meilleure écoute profonde de soi-même, on ne se découvre une étendue neutre, nouvelle et nue, de perceptive jamais envisagée, chacun sa part de rêve, en silence, l’œil jeté sur le brouillard qui, lui-même, se déchire en se levant sans bruit : -ah, c'est grand calme aujourd'hui, il n'y a personne, tout le monde à la plage ?.. - A cette heure-ci, là, euh, j'en doute...semble siffloter à mon oreille la pie, en dépit de rien, qui sait que tout ce qui brille n'est point or (ni or-gueil fat)...Il n'y a rien de cela. Sans calcul, le Jour se lève - c'est tout. On fait avec. Partout. Ici, là-bas, ailleurs, plus loin... De proche en proche, un hortensia fleurit dans sa part d'ombre. On invente aucun destin à la Planète, si on ne la respecte en rien. Nulle part personne qui a plus ou moins imité à feindre qui que ce fût, que celui qui a menti sur lui-même ou qui a daigné honorer un rendez-vous prévu d'avance, sur telle rive, en telle rue, par tel temps, et, de tout temps, simplement parce qu'il avait peur de son ombre. Il y a trop de paroles qui nuisent au pur silence. Et de visages faux qui masquent la vérité des mêmes. On suppute pour s'avilir ce dont on suppose invraisemblable, il y a trop de gênes en soi qui alourdissent la génétique. Horrifié par les yeux doux qui se portent sur son nu, s'attardant quelque peu, le modèle se sentira humilié par le peintre... Et, voilà un chef-d'œuvre qui fuira de par les nues...
- Attendez, patientez, j'ai pas fini ! lui lancera l'artiste à ce paradisier frêle et nu sur la branche du cèdre du Liban...dans la cour des Honneurs, attendez, enfin quoi ! Je ne vais pas vous dévorer que de mes yeux, voyons !
@image d'incipit : Le Paradisier républicain (Diphyllodes respublica), oiseau quasi menacé, autant que les abeilles et autres insectes..., tout ça pour le flouze des hyper-puissances ?