Et, naît-on poète au tréfonds du plus profond de l'être ? Ferme les yeux, vois-tu le monde ainsi que je le perçois ?
Ecoute la nuit, la perçois-tu ainsi que je la vois ?
Où va ta nuit mon jour la suit
et de mon quotidien qu'en sait le tien ? La pluie d'été rend joyeuse
quiconque f'âme sut en un instant
aimer et se donner à l'heureuse
fée du plus doux des moments - Une rue la nuit. Déserte.
Aie pitié. Ne cherche pas le passant,
même depuis une fenêtre....
Il semblerait aussi que Dieu n'y passe pas. Nager nu dans l'eau des rêves, est-ce plaisir dionysiaque (goût sensuel d’Éros) à moins que contrôle apollinien des pulsions ? Camaraderie des paysages, cela nous suffit-il comme bonne éternelle compagnie ?
Si la souffrance infinie ne vient que de la vie,
loisible calme du lac à songer solitude sans peur du vide
ni de l'absence angoissante, à l'écoute de tout léger bruit....
pour y prolonger d'approfondir le silence languide...
détiendrait alors la Clé du par-à-dits ! Bon. L'heure de quoi, maintenant ?
De l'espace loisible, il est encore temps... Face au miroir quel je-u s'y reflète de notre être,
et, quelle autre vie trans-générationnelle de soi s'y répète ? Puisque toute réalité, insatisfaisante,
dedans quel imaginaire puise-t-on la force errante ?
Tourne-t-on en rond sur même place publique,
quel chemin nouveau nous en dit la route... hors fantasmes impudiques ? La spéléologie des ténèbres lointains en notre puits du for intérieur remontant à si loin que la nuit elle-même n'en pourrait con-tenir tous les déficits inconscients d'un réel impossible et nos rêves improbables...
endéans le nid d'essaim d'une psyché bruyante en acouphénie ?
Rayer nos lapsus, effacer nos non-dits et gommer les écrits d'à-voeux (aveux) inédits... , sera-ce nous cacher derrière les murs si hauts d'une prison intérieure qu'on préférerait en être prisonnier à vie plus que de goûter éternellement à une liberté consentie sans sur-moi ni ego démesuré ?
Il semblerait aussi que Dieu n'y passe pas. Quel souvenir déclencheur de la boîte à musique opéra l'horribilis in te ? Horreur du sexe qui vient....
L'âge n'y fait rien à l'affaire,
vous n'y êtes pour rien,
vous niez pour rien,
pour rien
r i e n
n i e r....
Page loupée
à la loupe
des naissances... A l'étude, jadis, j'y vivais bien davantage, tant les livres nous font exister en multiples lieux avec force "personnages" d'auteurs démultipliés eux-mêmes, la solitude studieuse élargissait ainsi mon champ estudiantin..., sans épreuves ni rien, que la tranquillité du Lieu d'être (s)....
"Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi ; si tu veux avoir une vie, vole-la ! " (Lou Andréas Salomé @ Nicole Heesters la jouant)
commenter cet article …