Espace Jungien
Espace Jungien
En cours de scolarité, cette déclaration doit être effectuée dans la quinzaine qui suit le retrait de l'élève artiste du monde des réalités brutes, lequel se retranche du monde moderne pour un laps de contre-attitudes de syndrôme maniaco-dépressif notable dit "bipolarité" Hugolienne, les ténèbreuses cavités mnémorielles.
Ta peur ne se manifeste qu'au moment où tu te trouves en désaccord avec.... toi-même, ton pire ennemi.
PARCS D' EXERCICES MENTAUX
- C'est tout de même curieux que ceux qui ne lisent jamais pensent avoir raison sur toute la ligne !...
Les désordres et désastres mentaux proviennent des priorités très confuses de vouloir à tout prix changer les choses, même immuables, et d'avoir stupidement raison de posséder les signes extérieurs de richesse quand les vrais marginaux n'existent que par eux-mêmes, sans faire montre de tous les matériels et objets qu'ils devraient avoir en "leur possession", sachant qu'on ne possède rien en ce bas-monde ; seul, le silence intérieur prévaut, c'est de savoir aussi qu'il est plus facile de briser un caillou qu'un préjugé !...
Astres
que je vois dans l'orage
Fols éclairs dans mes yeux
Nul lieu d'immensité
que la nuit
sans rien connaître des feux
follets
- Répons
au plus haut des voix de l'Univers
D'origine mental
Les Exercices du Devoir
de la Béatitude
Je suis enclos
Solitude déchirée
dans les jeux sexuels
Minuties dans le purgatoire
Le secret lunaire valait mille asymétries profanes
Un jour à l'hystérique mémoire
Animal-Dieu en partie d'échecs
Mélancolique quelqu'un qui se prend aux choses des mots secs
- Héritage d'un mat incommode
Entrez mots affamés
Nous vous promènerons
Prostitués du bien-dire
à penser le juste ciel
(L ' approprié !)
Le vent souffle depuis plusieurs heures
Saintes heures au clocher tintinnabulant
que le vent transporte par les champs des toits
d'anciennes demeures et de neuves chaumières
Les masses sombres s'alourdissent à plusieurs
juste avant les premiers temps à l'état de bribes
- Qui a mis le feu à la maison ?
- C'est la foudre.
Et cet éclair d'esprit qui s'enfuit en zigzaguant
- C'est le feulement, le feulement igné, le feulement du feu,
à flammes déposées aux parois des pensées,
Le plus ivre du ciel, une furie, le feulement de la furie.
O DIEU, calme mon coeur, apaise mon esprit !...
Aurait-il bu - la veille - tous les soleils de l'aube
(pour sûr, et bien plus d'un !)
Combien autant qu'il y a de jours qui ne s'éveillent
sans plus de peur que de crainte
moins que mieux de douleur empesée
de poix
sous la pesanteur des solitudes...
Ai-je tout dit, tout vu, tout entendu, tout perçu, tout écrit, ai-je tout lu ?
- Non.
RIEN.
RAY F.
Par-delà les tonnelles, plus au loin des abbayes, au-delà des auberges,
plus loin encore que ces quelques mille lieues du lieu-ci où j'écris
dans l'espace étrangement étroit de ma chambre Treiz an Douric,
j'entends encore les rires enfantins d'un fabuleux soleil
qui gicle sur le châssis de ma fenêtre entrebâillée,
j'entends encore l'aube qui m'appelle
" Lève-toi, et marche, va, demande et attends !..."
J'entends surtout dans le désert de mon lit bleu hennir les chevaux de mes défaites
Et le temps vient de trépasser avec
avant même que je ne me sois levé.
Ouvrir les rideaux des paupières n'est pas si simple qu'on ne le peut supposer
ouvrir l'oeil supplante à l'heure première la mémoire des rêves manuélisés
Alors je me retrouve dans la vie en négatif
- Il n'y a plus d'amour après l'amour du jour positif !...
BOUGIE ZEN / ......................................................
Stefan Zweig stipule que :
L' ECRITURE A TOUJOURS ETE NUE........................................................................................................................
Géhenne de "x" + Haine de Y diffère du Zéro haine (la haine supérieure au doublon yang + yin quand celle-ci symbolise à l'infini l'égal du LOSANGE DE L'ANGE (une petite aile parallélépipédique sur l'épaule du G..enre)..., soit :
Chemin vers le ciel, c'est L ' ADEVNUE.
BOUDDHA BULLE ?
LE MASQUE DU CRI DU CORPS REDUIT
TENU PAR LE FIL DU RECIT
INTERIEUR D'AUTOTOMIE
QUI PORTE AILLEURS
LA VIE
AMPUTEE
LA VIE QUI SAIT
NE SENTANT RIEN
QUE L' EXIL DE SOI
Chacun apporte "sa parole" , alors il y a trop de paroles, trop de médire, c'est le calme serein du silence intérieur qu'il convient d'atteindre en profondeur afin de gagner LA LUMIERE la plus haute. On dit trop de choses qui ne sont pas notre "vrai langage", mais du mimétisme d'écho, de nouvelles apportées, de sentences et de faux jugements, on ne sait pas encore parler vrai, non, pas encore.... Le foetus, lui, avait son vrai langage. Oui. Le foetus. Il convient de retrouver le langage subtil du foetus. Afin de savoir mieux entre nous communiquer au mieux, au plus juste (au plus approprié), car - à défaut -, on ne fait que redire, rabâcher, remugler... les mêmes idées depuis la nuit des temps, occultes et visibles. Le silence intérieur est le lac d'où surgit la paix notoire. Le Foetus contient le contour de tous nos secrets (familiaux et intra-transgénérationnels)... B.
Retour à CAMUS, et la nuit - Voilà..que le soir finit...CAMUS, L'été, en automne, relu.
IL N'Y A
AUCUN TRAUMA
A LA NAISSANCE
C ' EST APRES
QUE TOUS LES
MALENTENDUS
NAISSENT
(alors, on fait le clown,
afin qu'ils disparaissent)....
(Instruit en enfant de choeur, je commets désormais mes propres "exercices spirituels" - La vie selon l'Esprit de sagesse, purification de tout l'être par l'attention aux sept vertus bouddhistes jusqu'à la Kosméséis - mises en ordre de l'âme - sur Le chemin initiatique de soi.
Tel est le principe fondamental : - " "N'oublie pas de vivre" (Nature et simplicité) ; l'illustre Vivre, une tâche après l'autre, et selon, sans omettre toute l'attention donnée à la Nature, levant la tête au ciel.. Tous les étangs à voir derrière le long paravent de pierres qui borde la plage de Penhors jusqu'au Menhir des droits de l'Homme, et au-delà encore, tous les lieux déserts en désertiques replis de la contrée (une maison perdue au bout des chemins creux, vers Pouldreuzic...), pour revenir à l'instant précis de là même où je me trouve en cette vie (et non ailleurs, trop préoccupé de pensées autres, pour loger autrement, et ailleurs)... C'est en moi sagesse antique que de me dire : "N'oublie pas de vivre"... Chaque jour, en tout moment, appliquer de nouveau ce principe, ce précepte des Anciens, pour adoucir et améliorer le Nouveau... en ma chair... ressenti. "N'oublie pas de vivre"... Quelle que soit la douleur qui puisse m'assaillir, je l'applique à mon "vescu" (vécu)... )
Rêve à la Montaigne : "Je n'ay rien faict d'aujourd'huy" (Essai, livre III, de l'utile de l'honneste)... , sauf d'écrire :
Silhouette aurorale -
Douceur pureté
Je dirai
Les nuages
Jours sur feuillets
emplumés
Chemin faisant des Portraitures °
Reprendre souffle et silence
pour la parole sur cahiers
Effeuillés
L'aube y serait ivre d'étoiles
Je dirai
Pure douceur de l'air
hors de la lumière
Or de l'ombre noire
C'est la nuit
Je dirai
C'est la nuit
Que le soleil oeuvre le jour
Je dirai
OUI - C'est la nuit qui sculpte L'Amour Vrai !
Je
Je dirai
Telle poix d'ivoire de l'Univers (en moi)
Et le nacre de l'air
Et le nacre de l'air
(Misère angoisse et mal-être non reconnaissance accablent l'homme en son entier depuis des Lustres, simples gens et gens illustres, uniquement parce qu'ils "s'ignorent"...et "oublient de vivre"......)
Aucun savoir "vrai"
ne guérit
Quiconque suspend
ses pensées
s'il oublie
de vivre
Chacun manquera
L' ataraxie
(aucun trouble)
Le minima à faire
rencontre souvent
le maxima d'obstacles
Ne reproduit pas
ce que fait ou ce que pense
le voisin : - Vis !...
Mange, bois, dors, jouis,
parle ainsi que tu veux,
mais que cela soit TA VIE.
Vis TA VIE...
("personne ne la vivra à ta place")...
° PORTRAITURES / Titre d'un carnet "blanc" (cadeau de Jeanne).. maculé de mes dessins, du 1er au 17 Septembre, que je placerai en décembre ici, sans doute..., puiqu'aucun éditeur n'en voudra (prévoyance et lucidité)... - B -
Réflexion émotionnelle de la réverbération d'un écho d'un cri...
Quand le Fleuve avalera les amonts des grand'villes
amarrées à leurs rives
Si n'a vu le ciel le penseur des marées
Il n'est que boue qui dévale et qui touche les ports de ses propres pensées
Le penseur des Nuées n'y pensera plus
Quand le Fleuve aura des Pouvoirs de la Vie
dépouillé tout mystère animal et humain
Il n'est que de vous-même un envol de voiles au registre de L ' UN
si seul n'a vu le ciel
Son infini n'est pas
Quand le Fleuve avalera les monts et amonts des grand'villes
Ligne pour aucun peintre
Mot pour désert L ' Écrivain
Éclats purs pour poète éperdu
Langue pour langueur d'ici-bas
Ouvrage de bois pour fin de ciel
sera
Car le point le plus beau
est la rencontre de deux forces opposées
L' HainAmour (amour haine qui n'est qu' amour refoulé)
Quand le Fleuve avalera les amonts des mots tendres
de toutes rives
Juste son d'écoulis
Épître d' Estuaires
jusqu'au bleu musical
Dans le Crâne entrouvert
Élixirs pour ennuis
Quand le Fleuve avalera les amonts de nos nuits
Quand La Vie gagnera les marées humaines s'ôteront
Dans ce bleu musical tout pareil au grand ciel de fonds
qui calme le sommeil dans le vide obscur théralènisé
Quand le Fleuve avalera les avals et amonts de nos vies de suppliciés
ALORS LE MONDE S'OUVRIRA DEVANT NOUS LUMINEUX GRANDIOSE
ET LUMINEUX....
DEVANT NOS YEUX OUVERTS POUR L ' ETERNITE.....
Quelque part du côté de Cap Coz, 11/08/98,
à la réflexion vive -
L' automne, l'automne, sans écho,
s'est rappelé à l'été de cette même grisaille
de ciel sur photo,
et là, parmi les coquelicots
de mon poème par-delà la mer
au fond sans dahlias ni vendange
sans falbalas ni d'ailes d'ange
Le sable vêtu sous le ciel gris, sous le ciel sombre,
Le rêve rumine avec les corbeaux d'hiver
qui lentement paraissent depuis la vallée
chauve-souris à tard et tôt de mon souvenir
aux ailes épaisses d'ombre
et la saison du foyer
la saison dure
après souper
là
où je fus invité
dans la soirée fumeuse ici
où nul ne me raconte les histoires
de cette journée passée
sinon la même revenante
si douce si lente si paisiblement légère
telle un rouet qui tourne ses contes pour l'hiver
dans le froid des ténèbres
de l'âme éternelle
où les fantômes des trisaïeules
se racontent
à rire et à avoir peur
jusqu'à Noël et jusqu'à Pâques fleurie
qui chatouille l'esprit épanoui
qui lit la Bible
puis le monde reprend
au fantôme blanc
à gnome pour grillon-fée
Les sylphes parmi les farfadets
me parlent alors des esprits qui
nous gouvernent sans nom
si bien intelligents
que je n'en reviens pas
Une bête se réveille et rugit
dans le fond de l'âme
Il y a toujours des noirceurs
en notre muette coquetterie
qui rougit
Le vent ronfle La pluie
neige
qui se métamorphose
appesantie
On ne travaille plus
On rêve
Mi-nuit sonne
dans le jour qui tourne
et qui range nos linceuls
La mer repose près du pays
endormi
Prière à l'unisson
Ö calme du Cap Coz
des voisines parties
Sainte simplicité
Refrain des contes
cités
au rire franc des enfants
L'opéra du Monde
reprend à mon souvenir