C'est la brune, le pendant du point du jour, le chien aboie sous le ciel délavé.
L'araignée tisse une jolie toile que même un peintre ne saurait rendre, ni l'homme tisser, fût-ce sur un métier !
L'être vivant interroge Le Vivant, observant la Nature, sans qu'il en jouisse de chacune des lois.
L'être prône sur les relations, surtout virtuelles, elles-mêmes sournoisement absentes.
Vivre, c'est s'alléger des obstacles encombrants qui empêchent la bonne respiration et le survivre au mieux quand penser "c'est peser" le pour et le contre.
Quiconque ne sait rien sait vivre pour autant !...
Ce n'est pas le nombre des années qui embellit l'intelligence humaine mais la qualité du vivre, la qualité d'être, la qualité de l'art de vivre.
Là-bas, dans le fond du soir qui descend, une lampe ; un aveugle cherche-t-il sa "Lumière" ?
Il y a lueur à l'endroit d'une fenêtre voilée de formes feuillues d'un arbre qui ploie légèrement par-dessus le toit que la poix de la nuit approchant noircit.
Dans la maison inconnue, peut-être un biologiste, un savant, un poète, un chimiste, un peintre, un pingre ou un richissime musicien, quelque tête de philosophe ou un simple d'esprit, moins bête que détraqué ? Qui sait ?
On ne sait rien du voisinage le plus proche, on croit tout deviner, via les réseaux sociaux, de ceux avec qui on "chatte"...
avec qui on "cause" virtuellement, mensonge après mensonge - car qui avance "sa vérité" d'être, en dialoguant ainsi sans se connaître ni re-connaître, au fond ?
Rien n'est éludé dans les organismes "bidon".