Photo don anonyme
Une lanterne intérieure nous guide vers le Cap du Devenir....
Droit devant !... Ni à babord ni à tribord, droit devant L' Inspir !
Par mimétisme, on perçoit l'angoisse d'autrui, à son contact,
mais aussi la joie et l'espérance sont contagieuses, intactes !
INSIDE HOSSEN 'duel de Dharma"°
INSIDE LIGHT
° (dialogue entre deux maîtres ou deux sages, pendant lequel
chacun des protagonistes vérifie ou teste la profondeur de
son expérience par rapport à celle de l'autre... : dit-on conflit
de génération, en occident ?)
Proverbe soufi
Bodhidharma assis (support à la méditation et à l'écoute intérieure, regard fixé sur le Bodhidharma, afin d'observer son propre "être intérieur")
Le mythe de Bodhidharma :
" On dit que le thé a été découvert par Bodhidharma le fondateur du zen.
Il médita pendant neuf ans face à un mur. Neuf ans ! Simplement face à un mur, continuellement; il était parfois naturel qu'il puisse commencer à tomber de sommeil.
Il lutta et lutta contre le sommeil. Souvenez-vous, le sommeil métaphysique, l'inconscience... Il voulait rester conscient, même endormi, il voulait être dans la conscience continuellement, la lumière devait brûler jour et nuit, durant vingt-quatre heures. C'est ce qu'est dhyana; ce qu'est la méditation; une conscience.
Une nuit il sentit qu'il lui était impossible de rester éveillé; il tombait de sommeil. Il se coupa les paupières et les jeta ! Maintenant il ne pourrait plus fermer les yeux. Pour arriver aux yeux intérieurs, les yeux extérieurs doivent être jetés; c'est le prix à payer. Et qu'arriva t'il ? Quelques jours plus tard il s'aperçut que ces paupières qu'il avait jetées sur le sol commençaient à prendre racine et cette pousse devint le thé. C'est pourquoi lorsque vous buvez du thé, quelque chose de Bodhidharma pénètre en vous et vous ne pouvez pas vous endormir. Bodhidharma méditait sur la montagne appelée T'a, c'est pourquoi on l'appelle thé. Il vient de cette montagne où Bodhidharma a médité pendant neuf ans; c'est une parabole.
Lorsque le maître zen dit: "Prenez une tasse de thé" il dit: "Goûtez un peu de Bodhidharma. Ne vous tracassez pas avec ces questions; Dieu existe t'il ou pas, qui a créé le monde, où est le ciel et où est l'enfer et quelle est la théorie du Karma ou de la réincarnation".
Lorsque le maître zen dit: "Oubliez tout et prenez une tasse de thé", il veut dire: "Soyez plus conscient, ne vous intéressez pas à toutes ces bêtises, cela ne vous aidera pas du tout".
Bodhidharma et l'origine des arts martiaux :
On sait que la plupart des arts martiaux connus remonte au 5/6ème siècle après JC, durant lequel se déroula la « légende » de Bodhidharma (connu sous le nom de Bodai Daruma au Japon, tenu pour être le fondateur de l’école de bouddhisme chan (zen au Japon)): un moine venu d’Inde se présenta devant les portes du monastère de Shaolin après avoir parcouru un long chemin et visité plusieurs monastères.
Là, les moines lui refusèrent l’entrée du monastère ; il resta assis neuf années durant à méditer en contemplant les portes du monastère, à tel point qu’il les auraient percées par son regard. Il acquit le respect des moines ces derniers lui permirent de rentrer dans le monastère. Il constata la condition physique déplorable des moines qui passaient leur temps à recopier des textes sacrés, il leur fit subir un entraînement comprenant des techniques respiratoires et des mouvements de défense pour qu’ils puissent supporter les longues heures de méditation qui constituaient sa définition de la pratique du bouddhisme et qu’ils puissent se défendre en cas d’attaques de brigands.
Ces mouvements, développés en Inde par l’imitation des poses des animaux et influencés par l’évolution dans le domaine de la connaissance du corps (médecine, étude des points vitaux) ainsi que par la pratique du yoga, sont à la base de nombre d’arts martiaux tel que le wushu (appelé kung fu en Europe).
C’est à Shaolin que se sont développés les premiers arts martiaux codifiés et transcrits, d’où la renommée des arts martiaux de ce monastère, et c’est de là qu’ils se sont aussi répandus à travers l’Asie orientale. Au fur et à mesure de leur évolution et de leur diffusion, les arts martiaux se sont imprégnés de philosophie et de spiritualité, donnant lieu à plusieurs courants, certains cherchant une arme, d'autres un élévement spirituel. " (Yaccov Yan)