Songe levé, carnet du Voyageur, né - nu, phare de l'étrange et du secret de la demande divinatoire, sur l'écritoire numérique, nénuphar sans encrier, sans en crier : tu es ce que tu hais, tu hais ce que tuer fait ce que tu es, là, lequel murmure à l'opacité, l'opale cité au trans-lucide, lequel écrit : et, crie : je m'appelle Muss Manus-Christus de chair inachevé : l'homme est une femme inachevée quand, la femme, un homme inabouti ; songe levé, où vas-tu donc dans le soupir éteint ?
Silence plus cieux, silencieux, silence scié, au mieux : - qui joue là, cette ritournelle au gré du jeu pianistique de chaque goutte de pluie sur l'archet des feuillages qui se dénudent, à l'arbre de toute prairie, jardin secret, private close ?
Trace de Passion. Nous sommes "néant" (le néant nous habite), l'entre-deux : vide et plein.
Rêvai-je, depuis l'Obscur, l'Ouvert Rilkéen où rien ne se mesure sans la mesure de l'Amour afin d'aimer au mieux, du vrai amour, le vrai ! On ne cherche figure à ce qu'on ne trouve pas en soi. Déjà.
A la vie salutaire, applaudir à la douceur et à la lumière.
Point de farandole. Point de Karnaval. Aucune école ni grand canal.
Dans le soir. Dans le jour. Accomplissement de la vraie vie. L'art. Orphée suffit. Rien de banal.
Eurydice en lui, qu'il ramena de ses propres Enfers.
En faire le secret universel. La féminitude des masculinités. Muse de Mousse. Muss.
Qui sur le bord d'une jetée riveraine regarde doucement passer les eaux paisibles du fleuve calmé Eros.
Signe du ciel, capté, en les cygnes y flottant. Légèreté de notes, en passant gracieux...
Grâce aux cieux !
Sphinge, me voici !
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